Le chaudronnier est bien plus qu’un métier. C’est une passion à laquelle se livrent tous les experts des métaux. Découvrez dans ce guide les raisons qui motivent ces professionnels en chaudronnerie.
Un métier très évolutif
Le métier de chaudronnier est très recherché dans le monde du travail. En effet, de nombreux secteurs industriels cherchent en permanence un chaudronnier pour leur chantier. Ainsi, à part l’industrie nautique qui fut longtemps la pourvoyeuse de l’emploi, le secteur automobile, pétrolier, pneumatique, aéronautique et hydraulique peuvent également l’embaucher. Et face à l’évolution de la technologie, le domaine alimentaire fait également appel à son service.
En plus, le métier de chaudronnier est très évolutif. Pour cause, le professionnel expérimenté peut très bien lancer sa propre entreprise. Cette fois-ci, il agit pour son propre compte, en proposant des services à d’autres entreprises.
Bien évidemment, si l’envie lui vient, le chaudronnier peut changer d’orientation. Il peut effectivement devenir dessinateur, chargé de méthode dans un bureau d’étude, etc. Mais pour y arriver, il doit suivre une formation continue en chaudronnerie qui lui permet de connaître les exigences de son nouveau métier.
Un emploi dynamique
Longtemps considéré comme un emploi pénible et difficile, le métier de chaudronnier est actuellement en pleine évolution. Pour preuve, les professionnels du secteur utilisent de nouveaux équipements à la pointe de la technologie. Ces outils et machines sont plus simples à former, à manipuler et à utiliser. Ils réduisent dans ce cas les risques, bien qu’ils ne résolvent pas totalement les problèmes.
Dans tous les cas, un chaudronnier peut limiter les risques en se protégeant. Il peut par exemple porter un masque pour éviter que les fumées de soudure, les gaz et les poussières ne dégradent ses voies respiratoires. Par la même occasion, il doit aussi se protéger les oreilles pour lutter contre les nuisances sonores.
Plusieurs formations à pourvoir
Le métier de chaudronnier est avantageux dans la mesure où il est facilement accessible. En effet, inutile d’avoir un master pour exercer certaines responsabilités, un CAP (certificat d’aptitude professionnel) est suffisant.
Néanmoins, le diplôme d’ingénieur en mécanique structure industrielle est indispensable, pour les chaudronniers qui souhaitent occuper un poste plus prestigieux. Cette fois-ci, il faut suivre des cours à l’Ecole polytechnique de l’Université de Montpellier.
Un niveau intermédiaire existe, comme le BTS CRCI (conception et réalisation en chaudronnerie industrielle), le BTS Fonderie, voire la licence professionnelle Matériaux et structures. Ces qualifications permettent d’exercer le métier en fonction de ses capacités.